Avec le vote du paquet climatique en décembre dernier par le
Parlement européen, la tension s’est quelque peu apaisée ces
derniers temps. Mais préparation de la conférence des Nations
Unies à Copenhague oblige, nul ne doute que les sirènes de
l’urgence vont à nouveau déferler, tentant de saturer l’espace de
communication encore disponible. Occasion de revenir sur quelques
discours qui ont animé les débats relatifs au changement
climatique.
En décembre dernier, le Président Sarkozy a reçu, par affiche
interposée, un pot de peinture à la façon d’Andy Warhol. L’effigie
revisitée en icône psychédélique, Greenpeace France le poussait à
agir pour trouver une solution au changement climatique, lui qui
assurait la présidence du Conseil de l’Union Européenne : sur les
murs du métro parisien, Nicolas Sarkozy décorait malgré lui des
affiches avec un jeu de couleur inédit et le slogan « Yes You must
».
Et dans le reste de l’Europe, un collectif d’associations
écologistes maintenait la pression montrant dans le Financial
Times un homme d’affaires en train de se noyer à cause de la
montée des eaux supposée être causée par le réchauffement
climatique. Heureusement, le paquet climatique a été voté, avec ça
et là du contentement et des frustrations. Mais l’Union Européenne
s’estime en bonne position pour aborder les négociations de
Copenhague en décembre prochain avec le sentiment du devoir
accompli.
Urgence donc : la crise climatique avait fait passer tous les
clignotants au rouge: si on ne fait rien, les conséquences du
changement climatique seront dramatiques ; les dérèglements
observés ne sont qu’un avant goût des cataclysmes qui n’attendent
qu’un peu plus de négligence des humains pour se ruer sur nous et
nous emporter. Une video a aussi fait le tour de l’Europe (The big
ask), montrant des hommes politiques en train de se noyer,
empêtrés dans leurs dossiers et insensibles à la réalité du
changement climatique… « Soyez préparés » et vite !
Notre propos n’est pas d’analyser les fondements scientifiques
du changement climatique ou de ses causes, mais d’appréhender les
clés, pas toujours très neuves, de la communication qui en ont
agité récemment les débats. A proprement parler, s’agit-il
vraiment de communication de crise ? Ce n’est pas tout à fait
certain bien qu’on y trouve quelques éléments. La question peut en
effet se poser en ce sens où le débat climatique n’est pas une
surprise : le processus législatif et politique est relativement
connu, un certain consensus scientifique s’est fait jour et tout
cela suit à peu près son cours. Pas toujours d’effets à court
terme dans le cas du changement climatique et du public européen,
on n’est décidément pas dans la crise usuelle. Certes, on n’est
jamais à l’abri d’invités de la dernière heure à la table des
négociations, tel Obama qui semble pouvoir changer la donne après
Georges Bush, ou telle inflexion technocratique en faveur de telle
ou telle autre solution de limitation des émissions de gaz à effet
de serre.
Si l’on estime donc faire ici face à une communication de
crise, ce n’est donc pas en réaction à une incontrôlable surprise,
mais bien parce que la crise est elle-même brandie comme argument
de communication. Face à une augmentation des émissions de gaz à
effet de serre, en partie d’origine humaine, un certain changement
climatique est attendu, souvent sous forme de réchauffement. Et
contre la montée probable des eaux et les sautes d’une météo plus
capricieuse qui s’en suivrait, certains se sentent démunis. On ne
parle plus d’empêcher le changement climatique mais d’en limiter
certains effets. Il y a donc une forme de crise, de sentiment
d’immensité de la tâche à accomplir face à la nécessité de créer
une économie faiblement émettrice de dioxyde de carbone et
d’autres gaz à effets de serre.
Mais de quelle urgence parle-t-on ici ? La vraie question dans
toute crise demeure en fait l’appréciation du calendrier et de la
pression du temps. La communication climatique n’échappe pas à
cette tentation de vendre l’instant présent comme garantie du
futur, d’agir là, ici, maintenant pour avoir un développement
durable, garanti. Beaucoup rêvent de se sentir sauveurs du monde,
pilotes de la solution parfaite: on prévoit des rivages submergés,
des espèces rayées de la carte, des pays qui auront fait les bons
efforts, d’autres pas. Comment faire le tri dans ces appels à
l’urgence ?
L’urgence est en fait souvent celle de l’agenda politique. Dire
qu’il y a urgence à trouver un système efficace de gestion des gaz
à effets de serre et de prendre à témoin pour cela l’opinion
publique avec les vocables de la responsabilité morale, c’est
juste un peu incomplet. Le système actuel des Nations Unies qui
gère le protocole de Kyoto est en effet valide jusqu’en 2012.
Toute modification de ce système ne serait donc valable que pour
2013, d’où la relativité de l’urgence. Ce n’est pas une remise en
question de la nécessité d’agir mais plutôt la suggestion de
choisir des outils performants.
D’ailleurs, comme l’immense majorité du personnel de la
Commission européenne restera en place même si ses têtes peuvent
bouger en juillet ou septembre prochains, elle a utilisé une
communication plus durable, moins liée à l’actualité la plus
immédiate et basée aussi sur la pédagogie des bons gestes
quotidiens. Ceci dit, sa brochure « Combating climate change, the
EU leads the way » garde la même accroche « dramatique », avec une
photo de labrador pataugeant dans les eaux vénitiennes d’une place
Saint Marc inondée comme suite de la couverture offrant une vue
sur les pales d’une éolienne…
Cette urgence est moralisatrice : il est de notre devoir d’agir
pour les générations futures, il est du devoir de l’Union
européenne de montrer le bon exemple au reste du monde. Cette
pédagogie ressemble souvent à la chasse au gaspi des années 70 et
80 au moment des chocs pétroliers. Le yo-yo des cours du brut n’y
est sans doute pas étranger même si la crise financière a atténué
ces évolutions inquiétantes pour un temps au moins. Des
innovations technologiques accessibles à de plus en plus de
personnes donnent aussi du crédit à cette pédagogie des gestes
quotidiens avec la généralisation des ampoules modernes par
exemple.
Ce souci de rapprocher la question du changement climatique des
petits gestes quotidiens peut sembler paradoxal avec l’urgence
affichée. Cette dernière impliquerait, stimulée par les tons
dramatiques, des mesures expéditives. Ce maniement de l’urgence
est parfois périlleux car il crée une forme d’appel d’air, une
exigence d’obligation de résultat immédiat. Ainsi combien de
réactions négatives n’a-t-on pas entendues de la part d’ONG suite
à la dernière réunion des Nations Unies à Poznan ? Certaines
attendaient des actes forts, décisifs, oubliant que Poznan n’était
qu’une réunion préparatoire. A leur décharge, on peut certes
rappeler que bien des institutionnels de cette réunion déclaraient
vouloir des progrès immédiats. L’urgence est une denrée que l’on
aime souvent partager…
Au-delà, pour échapper aux mesures radicales liées au sentiment
d’urgence, certains expliquent que la lutte contre le changement
climatique est de la responsabilité de tous et de tous les
instants, d’où, justement, la promotion des gestes quotidiens. Ce
genre de ponts entre une problématique mondiale et des effets ou
des efforts locaux est indispensable si l’on veut un changement de
comportements. Bien des décideurs politiques locaux l’ont compris,
eux qui parfois subventionnent des investissements en vue
d’améliorer l’efficacité énergétique des logements comme
l’isolation ou le recours à des énergies renouvelables. Au niveau
national, pareille démarche s’inscrit dans les bonus écologiques
donnés aux voitures émettant peu de CO2.
A trop pleurer sur le sort des ours polaires, fatalement
lointains pour la plupart d’entre nous, on éloigne en effet la
question du changement climatique vers des rivages qui nous sont
familiers surtout sous forme de photos et de couchés de soleil
éblouissants. Ce genre d’émotions paye surement mais pour combien
de temps ? Pourtant, on a bien vu des compagnies de transport
public faire la promotion de leurs abonnements sous forme d’aide à
sauver la banquise. Je ne connais pas l’impact de cette publicité
mais j’imagine que les cours de l’essence et le prix de
l’abonnement n’ont pas été étrangers à une éventuelle hausse du
nombre d’abonnés.
Dans les modélisations climatiques, certaines données demeurent
encore imprécises et, du coup, certains en tirent argument pour en
contester la pertinence, soit pour le monde, soit pour eux-mêmes.
En revanche, ce qui est à l’heure actuelle difficilement
contestable, c’est l’utilité de réaliser des économies d’énergie
qui sont à portée de main. Le concept de l’empreinte carbone, -qui
n’en a pas ?-, participe de ce souci de rapprocher enjeu mondial
et démarche personnelle sans qu’il y ait forcément besoin de
dramatiser.
La promotion des gestes quotidiens qui limitent les émissions
de gaz à effet de serre peut malheureusement perdre en séduction
psychologique ce qu’elle gagne en impact physique. A court terme,
il n’est pas certain que l’élan des économies d’énergie puisse se
passer d’un minimum de conviction voire de séduction. Le fait de
devoir relancer des chasses au gaspi illustre bien l’insuffisance
de la seule pédagogie moralisatrice par les gestes quotidiens. La
séduction de ces gestes quotidiens demeure donc un défi : il est
difficile de prétendre qu’avec ces gestes on a tout résolu. Le
changement climatique n’est pas encore classé cause humanitaire…
et pourtant…
La charge émotionnelle n’est cependant pas impossible dans la
communication des gestes quotidiens. Sans passer par l’arme de
l’urgence moralisatrice, le Cefic, Conseil Européen des
Fédérations de l’Industrie Chimiques, a ainsi fait le choix d’une
communication qui vise à la fois l’émotion et la rationalité de
ses publics. Tant l’exposition « Building blocks for climate
change solutions » présentée en juillet dernier au Parlement
européen de Strasbourg que le dessin animé « jumping the climate
change hurdle » visible sur You Tube depuis décembre dernier
s’inspirent de cette double approche.
Dans le cas de l’exposition, la démarche consistait à
s’extraire partiellement de la pression politique pour démontrer
que l’industrie apporte bien des solutions, des réponses aux
questions du changement climatique. Il s’est agi de construire une
maquette grandeur nature d’une maison dans un couloir du Parlement
européen avec pour chaque pièce de la maison des panneaux
expliquant la contribution de la chimie à la protection contre les
émissions de gaz à effet de serre et leurs conséquences sur
l’environnement et notre mode de vie : éclairage économe, double
vitrage, isolation, économies d’eau, cellules photovoltaïques,
plastiques dernier cri, peintures innovantes, voitures plus
propres, la chimie offre des solutions au changement climatique.
Pour paraphraser un slogan bien connu, c’est déjà demain.
Sans la chimie, des voitures clinquantes et fortement
émettrices de CO2, image extraite du dessin animé Jumping The
Climate Change Hurdle
L’environnement politique n’y est pas totalement ignoré, comme
dans le cas de la question du paquet climatique et de l’European
Trading Scheme, système d’allocation des droits d’émission de CO2.
Mais le message de l’exposition est valable indépendamment d’une
connaissance de cette actualité législative : l’industrie chimique
apporte au quotidien, notamment dans la maison et dans la mobilité
de ses habitants, des solutions pour réduire notre empreinte
carbone. L’actualité politique renforce l’intérêt pour cet outil
de communication. En soi, elle ne la crée pas.
La meilleure preuve de cet intérêt a été une forte présence des
hommes politiques à cette exposition, manière finalement d’habiter
cette maison et de la rendre encore plus vivante. Rien n’est pire
en effet, qu’une exposition clinquante mais désertée par les
visiteurs sollicités. L’exposition Building blocks a réussi son
défi aussi parce qu’elle a servi de prétexte à toute une série de
contacts, devenant une véritable plateforme de communication,
ainsi qu’un film sur You Tube l’a montré. Rien n’est plus
difficile de rencontrer les députés européens à Strasbourg, la
semaine étant en général fort chargée en raison de la
concentration de leur agenda. Le défi était donc aussi de s’y
insérer et de leur faire visiter la maison témoin. Ici,
l’exposition a bien servi d’intermédiaire, histoire de prouver que
l’industrie chimique européenne pouvait offrir un visage plus
positif et adopter une stratégie de communication plus pro active
que celle qu’on lui attribue souvent.
Dans cette exposition, l’élément rationnel est limpide (la
réduction des gaz à effet de serre) tout comme les bénéfices
immédiats (économies d’énergie). Nul message de science fiction,
un brin seulement d’anticipation pour quelques applications
seulement : c’est au quotidien qu’on travaille pour aujourd’hui et
demain. La charge émotionnelle se trouve par exemple dans un
voyage à travers les méandres de la matière, autant de bijoux
esthétiques, autant de sources d’émerveillement de découvrir en
grand les micro-particules qui assurent notre confort. Il s’agit
ici de séduire par l’image tant que convaincre par le message : on
est au-delà du « Yes we can » et déjà dans le « Yes we do ». Ce
genre de démarche ne nie pas la nécessité de devoir investir mais
y correspond de manière apaisante en prenant un minimum de
distance avec la pression politique et un maximum de proximité
avec les besoins des consommateurs.
L’usage du dessin animé « Jumping the climate change hurdle »
sur You Tube s’inspire du même souci de rester connecté à l’agenda
politique sans être l’otage de ses humeurs. Conçu pour expliquer
pourquoi l’industrie chimique soutient un mode de gestion des
permis d’émission de CO2 qui favorise l’investissement dans les
entreprises, le « benchmarking », plutôt que la vente aux enchères
de ces autorisations, le dessin animé entendait aussi faire œuvre
de pédagogie à l’égard d’un large public. L’enjeu n’était pas aisé
puisqu’il fallait traiter en termes simples et avec l’arme de
l’humour un sujet technique, la gestion des permis de CO2. Chacun
d’entre nous ne cherche-t-il pas au quotidien le meilleur rapport
qualité-prix ? Ainsi doit-il en être de la réduction des émissions
de gaz à effet de serre : cherchons la meilleure technologie pour
l’investissement le plus rentable et récompensons de tels efforts
comme on distingue les sportifs qui se sont le mieux entraînés
jusqu’à se hisser sur les plus hautes marches du podium.
Cet outil de communication s’inspire davantage de la nécessité
d’agir rapidement face au risque climatique car nul besoin d’être
sur les îles du Pacifique pour sentir les colères de la météo
comme le montre le dessin animé. Cependant, on y quitte ces rives
inquiétantes pour montrer avec un brin d’humour comment des
entreprises chimiques innovantes et performantes contribuent à
concilier développement durable et confort moderne. Par là, ce
dessin animé tente de faire sortir du cercle intime des
spécialistes la question technique de gestion des permis
d’émission de CO2.
Cela répond à une exigence qui participe du bon sens : tout
consommateur qui cherche à comprendre le prix des produits achetés
ou les évolutions de sa facture d’électricité aura intérêt à
comprendre les conséquences de la législation européenne sur son
niveau de vie ou son pouvoir d’achat. Cela répond aussi à une
exigence de communication politique : face à une législation qui
est si complexe et si importante qu’elle fait face à des
critiques, il est essentiel d’inclure sur la scène des parties
tierces, tels les consommateurs pour éviter un stérile face à
face. D’une certaine manière, la référence à des questions de la
vie quotidienne utilise un des ressorts de la communication de
crise : viser le long terme en commençant par le court terme sans
donc s’arrêter à ce dernier. Investir dans des cellules
photovoltaïques par exemple, c’est un investissement à moyen terme
(durée de l’amortissement) mais on en voit des retombées
immédiates (baisse de la facture énergétique) encore plus
appréciables quand le pétrole repart à la hausse.
(La maison moderne face au changement climatique renforce son
isolation, utilise des énergies renouvelables, prend des peintures
plus durables…)
Que peuvent-nous inspirer ces expériences de communication
climatique menées par les différents acteurs du dossier ? D’abord
que l’arme de la crise, de l’urgence n’apporte pas toujours
l’adhésion escomptée. La communication, bien qu’outil conçu pour
transmettre un certain type de message, ne peut faire l’économie
de la prise en compte du sentiment de liberté revendiqué par le
public visé. Le caractère jugé imparable de certaines
démonstrations politiques ou scientifiques du changement
climatique doit s’accommoder de la capacité de résistance et de
contestation des récepteurs de la communication. Par réflexe, bien
au-delà de l’âge ingrat, certains sont en effet prêts à approcher
les dangers et menaces d’une réalité, ne serait-ce que pour tester
leur propre bravoure voire leur esprit critique.
Pour toutes ces raisons, on l’a vu, l’étendard de l’urgence ne
semble pas toujours être le mieux indiqué pour rallier toutes les
énergies à la recherche de solutions pratiques face au changement
climatique. C’est particulièrement vrai quand ce caractère
d’urgence n’est pas palpable par tous. Une communication négative
n’a de chance de réussir que si elle est dotée d’un caractère
messianique,- suivez moi, si non, c’est le déluge-, option qui
n’est pas à la portée de tous les publics. Le représentant
américain pour le climat, Tod Stern ne disait il pas lui-même fin
mars, que les Américains ne pouvaient «pas chevaucher seuls le
cheval blanc et tout régler » ?
Justifier une action contre les émissions de gaz à effet de
serre au nom de l’urgence risque fort en réalité de faire passer
l’urgence comme sujet principal, comme sujet en soi, et la seule
émotion comme vecteur de transmission, on serait tenté d’écrire
comme facteur de contamination. Il est frappant de constater à cet
égard que le thème de l’urgence climatique a souvent été accolé à
des thèmes annexes, mais non secondaires, comme les migrations
incontrôlées, la gestion de l’eau, des ressources agricoles dans
les pays en voie de développement… Le propos n’est pas de nier la
nécessité d’agir. Mais il faut se garder d’employer des sujets
trop généraux, trop universels, trop lointains. Car on y gagne en
vision stratégique ce qu’on y perd en pragmatisme et en sens du
terrain.
L’urgence comme argument de décision est presque aussi
périlleuse que celui d’agir pour l’histoire : dans les deux cas,
c’est un jugement sur le temps et il n’est pas certain qu’il soit
partagé par la suite. Et c’est l’idée de solution concrète qui
peut s’évanouir car loin, trop loin de nos mains… La communication
climatique a sans doute mieux à faire à stimuler l’action ou
l’investissement car c’est dans notre intérêt, même durable, et
non en annonçant une crise qui n’est pas toujours ressentie, selon
que l’on habite dans des régions encore tempérées et à des
altitudes modérées. Pour qu’il y ait une authentique communication
de crise, il faut qu’il y ait une authentique crise.
Pour autant, cela ne nous empêche pas d’utiliser certains
ressorts de la communication de crise comme le fait de pratiquer
une certaine transparence relative à nos émissions de gaz à effet
de serre : partie du problème, nous sommes aussi partie de la
solution. Admettre ce genre de constat nous fait sortir de la
catégorie peu crédible du super héros pour tenter de gagner celle
du héraut, un transmetteur de messages qui doivent être basés sur
des arguments solides.
En attendant, la crise n’est pas encore là mais elle n’est pas
impossible. Serait-ce partie remise ?
Philippe de Casabianca Senior Counsellor Communication
Energy, HSE & Logistics Programme Cefic – European Chemical
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