Histoire n° 1
Le Président d‘une des entreprises les plus polluantes de la
planète vient de décéder. Il monte au ciel et rencontre saint
Pierre qui lui donne sa fiche d’inscription, son badge d’accès et
un plan. Il se rend à la zone indiquée sur le plan et là,
stupéfaction, il se rend compte que saint Pierre l’a envoyé en
enfer ! ! !
Aussitôt, il fait demi-tour pour revoir saint Pierre.
-« Excusez-moi, saint homme, mais je crois qu’il y a une erreur
dans mon dossier et que vous vous êtes trompé en m’orientant en
enfer. »
Saint Pierre examine le dossier et conclut : « Non, désolé, il
n’y a aucune erreur, votre place est bien en enfer. »
Le PDG devient blême et commence à s’énerver :
-« Bon, je suis habitué à ce genre de difficultés, appelez-moi
un communicant de crise. »
- … et saint Pierre de répondre : « Je suis sincèrement désolé,
ils sont déjà tous en enfer. »
Histoire n° 2
Un communiquant de crise et un gestionnaire de crise se
retrouvent au sortir d’une ré-union tard le soir dans une
lointaine banlieue. Alors qu’ils se dirigent vers le parking, une
dizaine d’hommes passablement menaçants leur barre le passage. Le
leader du groupe, celui qui tient une batte de base-ball, leur
ordonne, s’ils veulent la vie sauve, de leur donner leurs
portefeuilles et les clés de la voiture.
Le communicant de crise prend la parole en premier : «
Messieurs, il y a entre nous avant tout un problème de
communication. Je dois vous expliquer la situation. Vous êtes en
train de commettre un délit et cela est répréhensible tant au
niveau pénal que déontologique. Peut-être devrions–nous entamer un
dialogue afin que je puisse comprendre vos motivations profondes,
ensuite je vous exposerai ma position. »
Le gestionnaire de crise intervient alors : « Messieurs, si le
communicant souhaite communiquer son portefeuille, c’est son
problème. Moi, je crois qu’entre nous, il n’y a pas un problème de
communication, il y a un problème d’agression. »
Sur ce, il sort son revolver, monte dans sa voiture et
disparaît.
Morale : il n’y en a pas.
Deux histoires de Voutch (dessin)
. Devant le juge : « Mon mari est mort dans son lit. J’ai
décidé d’attaquer en justice la société Dunlopillo. »
. Réunion du Conseil Municipal : « Face aux problèmes de
pollution, notre conseil municipal a décidé, à l’unanimité,
d’apposer sur la plage un panneau : « Pollution – Baignade
interdite ». Néanmoins, à la demande des professionnels du
tourisme, il a été décidé que le panneau serait écrit en vieux
bulgare et que la tête de mort serait remplacée par une jolie
rascasse rouge. »
T.L.
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